CDI du collège du Moulin à Vent à Thorigny-sur-Marne

LES 5ème3 RENCONTRENT BAPTISTE BERTHO, SAGE-FEMME!

Baptiste Bertho, sage-femme avec les 5ème3 !
Baptiste Bertho, sage-femme avec les 5ème3 !

Baptiste Bertho, sage-femme avec les 5ème3 !

Pour la 3ème année, M. Baptiste Bertho, sage-femme, a accepté de rencontrer une de nos classes de 5ème. Les 5ème3 ont donc eu la chance de l'interviewer, jeudi 17 mars dernier, sur son parcours, son métier, ses études. Cette rencontre intervient dans le cadre de notre grand projet "Orientation : égalité filles-garçons"

 

M. Bertho travaille à la maternité de Port Royal à Paris dans le 14ème arrondissement. Il est également formateur à l'école des sages-femmes Baudeloque qui fait partie de l'Université Paris V

Nous remercions infiniment M. Bertho pour son intervention, son temps et sa gentillesse. Un grand merci également à Mme Dréano, professeur de SVT et Mme Benincasa, partenaires du projet. 

 

LES 5ème3 RENCONTRENT BAPTISTE BERTHO, SAGE-FEMME!
Les 5ème3 interviewent le sage femme Baptiste Bertho
Les 5ème3 interviewent le sage femme Baptiste Bertho

Les 5ème3 interviewent le sage femme Baptiste Bertho

AUTRE TEMOIGNAGE D'UN HOMME SAGE-FEMME

Gauthier, homme sage-femme
14/10/2013 à 05:00 , actualisé le 13/10/2013 à 23:15
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« Bonjour, je suis Gauthier Girardin, homme sage-femme à l’hôpital de Mont-Saint-Martin. » Ce Nancéien de 27 ans annonce la couleur dès les présentations. Il a décroché son diplôme en 2010 : « A l’issue du concours de première année, j’avais le choix entre kiné, ergothérapie ou sage-femme. Le champ de compétences très large de ce dernier métier m’a tout de suite plu. »

Sa formation à Nancy ne pose aucun problème : « Je connais des collègues pour qui cela a été plus difficile, dont on a, à un moment, remis en cause la place. Mais à Nancy, l’école est très ouverte. » Et depuis qu’il exerce, il ne voit que des avantages à sa situation : « Les collègues aiment bien travailler avec des hommes, cela détend l’ambiance. Les patientes aussi. Comme le corps féminin nous est étranger, il y a un respect beaucoup plus poussé. On fait extrêmement attention à nos gestes. »

Ses collègues confirment : « Beaucoup de patientes trouvent qu’ils sont plus doux. » Gauthier confie aussi travailler en bonne intelligence : « Quand une jeune fille vient pour un problème intime et que je la sens gênée, je l’oriente vers des collègues féminines quand c’est possible. » Parfois, c’est plus compliqué. La patiente (ou son mari) se braque et refuse l’examen : « C’est vraiment très rare, peut-être une fois par an. Ils sont libres d’aller se faire examiner ailleurs. »

Les parents de la petite Lena, née le 10 octobre n’y voient aucun inconvénient : « Cela nous a un peu étonnés au départ de voir un homme. Mais la confiance s’est rapidement installée car on l’a senti très professionnel. » Même avis du côté des collègues femmes : « Depuis dix ans, cela ne nous surprend plus de voir des hommes. On travaille déjà depuis longtemps avec des gynécos hommes. »

Leur service, d’une vingtaine de sages-femmes, compte actuellement deux hommes. Et en a même eu jusqu’à trois. « Certaines collègues m’ont demandé quand je comptais m’arrêter. Mais cela ne me dérange absolument pas. Cette présence masculine a changé positivement l’ambiance du service », se félicite la responsable. Seul signe distinctif, Gauthier porte une blouse prune : « Je ne vais quand même pas leur demander de porter du rose », lâche sa chef de service. C’est le seul cliché qui résiste encore à Mont-Saint-Martin.

Philippe MARQUE.

 
 
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